Blé et maïs poursuivent leur chute sur Euronext

« Les rapports fondamentaux publiés hier, le jeudi 8 février 2024, n’ont pas réussi à inverser la forte tendance baissière en place sur les céréales de part et d’autre de l’Atlantique », introduit Agritel dans sa note quotidienne. Ainsi sur Euronext, c’est sur de nouveaux niveaux plus bas qu’ont clôturé le blé et le maïs : la tonne de blé à 205,25 euros sur l’échéance de mars (–3,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 204,50 euros sur celle de mai (–4,50 euros). La tonne de maïs à 176,75 euros (–2,25 euros) sur l’échéance de mars et à 179,50 euros (–2,25 euros) sur juin.

Vendredi 9 février, peu après 11h30, la tonne de blé s’échangeait à 205,75 euros sur l’échéance de mars (+0,50 euro) et à 204 euros sur celle de mai (–0,50 euro). La tonne de maïs perdait 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 176,50 euros, et 0,50 euro sur celle de juin, à 179 euros.

À la Bourse de Chicago, « la pression baissière et concurrentielle observée entre les blés ouest-européens et mer Noire pèse sur le blé », constate Agritel. Le contrat de maïs à Chicago sur mars a, quant à lui, clôturé en légère baisse, selon Sitagri.

Stocks mondiaux en baisse

« Au Brésil, le Conab (Brésil) a nettement abaissé son estimation officielle de production de maïs de 3,9 Mt, à 113,7 Mt. À l’échelle mondiale, le rapport de l’USDA (États-Unis) a publié des prévisions de stocks 2023-2024 révisées à la baisse en blé et maïs », reprend Agritel.

Sur l’Union Européenne, l’USDA alourdit le bilan blé de 0,2 Mt, à 15,5 Mt de stock notamment avec une révision à la hausse des importations de +1 Mt, à 12 Mt. A contrario, elle réduit de 0,2 Mt le stock de maïs de notamment avec une réduction des importations, selon le cabinet.